Que sont les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) ?
Jusque dans les années 1960, l’approche freudienne a constitué le principal paradigme de la psychothérapie mais depuis 1970, l’approche cognitivo-comportementale a investi le champ psychothérapeutique. Ces thérapies ont fait la preuve d’une efficacité supérieure dans un certain nombre de troubles.
Adaptée à tous (de l’enfant au à la personne âgée), d’une durée parfaitement délimitée, cette approche thérapeutique apporte au patient un soulagement rapide qui explique l’attrait croissant pour ce mode de prise en charge.
Les principales indications sont les troubles anxieux (phobies, troubles obsessionnels-compulsifs, phobie sociale, anxiété généralisée, trouble panique et agoraphobie, stress post-traumatique), les troubles dépressifs et les troubles de la conduite alimentaire. Un autre champ d’application vise à instaurer et à maintenir des comportements favorables à la santé (gestion du stress, réduction des comportements tabagiques et alcooliques).
Les comportements : considérant que les comportements humains sont appris et maintenus par des processus de conditionnement et d’apprentissage, la thérapie comportementale se propose de les défaire ou de les remplacer par d’autres comportements. Elle recourt à des méthodes psychologiques pour aider l’individu à modifier son comportement négatif ou à agir sur les circonstances au cours desquelles celui-ci se manifeste.
Les cognitions : cette thérapie vise aussi, quand c’est nécessaire, à la modification des contenus cognitifs avec essentiellement la remise en question des pensées automatiques qui sont des dialogues intérieurs rigides et des croyances à l’origine d’émotions et de comportements négatifs des patients. Les TCC interviennent dans la prise de conscience de ces pensées dysfonctionnelles et la recherche d’alternatives.
Les émotions : ce n’est pas la situation vécue qui crée l’émotion (tristesse, joie, colère, peur…) mais l’interprétation que l’on s’en fait. Les TCC interviennent dans la prise de conscience et l’identification des émotions afin de se les approprier.
C’est une thérapie relativement brève, structurée, directive, où le thérapeute joue un rôle actif avec une attitude :
La thérapie familiale systémique est fondée sur l’observation de la communication sur le plan verbal et non-verbal. Son but est de déceler et dénoncer les modes de communication pathogènes et de rétablir une communication claire entre les partenaires familiaux.
On prendra en considération le groupe familial dans son ensemble, en étudiant le “jeu pathologique” d’interactions au cœur de la famille, en appréhendant le système familial. La famille est considérée comme une unité vivante, qui a un passé, un présent et un futur et aussi des règles particulières et relativement stables de fonctionnement.
La famille en thérapie familiale systémique
La famille en tant que système se trouve face à deux exigences : rester ensemble ( souci de cohésion), mais en même temps permettre la différenciation des individus. Pour maintenir son équilibre, elle utilise des rituels (agirs répétés, règles familiales…) et se fonde sur un mythe familial, une histoire unificatrice qui explique et justifie les rituels. La famille construit ainsi un ensemble de croyances organisées et partagées par tous les membres, qui colore les relations du groupe familial. Le mythe est fondateur et il prescrit une manière d’être et d’agir dans la famille, il vient renforcer le système et ses règles.
L’approche systémique prise comme modèle thérapeutique est une méthode qui permet d’étudier et d’analyser les fonctionnements et dysfonctionnements familiaux. Aussi, la thérapie familiale systémique a pour objectif d’aider le malade appelé “patient désigné”, en modifiant le contexte dans lequel il intervient, avec l’appui des ressources de la famille dans son ensemble. En explorant ses relations avec ses proches, en observant leurs interactions, en repérant les alliances, les pouvoirs, les conflits, les coalitions, etc., elle a mis en évidence qu’une famille fonctionne comme un système. L’un de ses membres peut être “désigné” inconsciemment par les autres, pour porter la trace de la pathologie affectant tout le groupe. Ces familles sont alors définies comme dysfonctionnelles. L’expression de soi n’y est pas possible et la communication y est généralement pathologique.
Les thérapies familiales systémiques sont très pragmatiques et ancrées dans le présent, car elles étudient les actions et réactions de chacun des membres de la famille pendant les séances. Elles cherchent ainsi à mettre à jour les relations dysfonctionnelles et à rétablir celles qui favorisent une communication saine. L’objectif précis est de faire naître de nouveaux équilibres relationnels. Pour elles, le problème trouve souvent ses sources dans des événements passés, mais seul le présent détient la solution.
Ainsi, la naissance de la thérapie familiale systémique a donné jour à un paradigme nouveau qui a séduit bon nombre de cliniciens et est aujourd’hui très utilisée dans la prise en charge des familles en difficulté.
La transe hypnotique et les phénomènes hypnotiques ont été observés à toutes les époques et dans toutes les civilisations humaines. Depuis 200 ans, grâce aux travaux de Hénin de Cuvillers, l’hypnose gravite dans l’univers des scientifiques et des médecins. Ses effets bénéfiques sont aujourd’hui reconnus officiellement et de nombreux praticiens de santé font appel à cette technique utilisée (médecins, psychologues). Cette technique a bien entendu connu depuis 200 ans bien des évolutions et il existe plusieurs courants, dont l’hypnose Ericksonienne, une technique assez récente mise au point par un médecin, le Dr Milton Erickson, au milieu du XXème siècle.
Pour bien des psychologues l’hypnose Ericksonienne met l’accent sur la modification de l’état de conscience. C’est cette modification qui agit comme un catalyseur dans le traitement des phobies, des états de stress, des angoisses ou des addictions. Cette technique présente également quelques particularités, telle que les interventions paradoxales ou l’utilisation élargie des métaphores, et son objectif reste d’apporter un soulagement et du bien-être au patient. Avec l'hypnose, c'est comme si je vous amenais sur un chemin au cours duquel tout votre potentiel psychique se met en action.Vous gardez constamment le contrôle pendant la séance d'hypnose et vous pouvez en sortir dès que vous le décidez. C'est vous qui contrôlez l'expérience. Avec l'hypnose ericksonienne, il y a l'idée de coopération entre le thérapeute et le patient.
De nouvelles synthèses s'effectuent à partir des mots du thérapeute. Le conscient et l'inconscient se mettent à s'harmoniser. On privilégie le fonctionnement inconscient, son élargissement, sachant que la guérison viendra du patient. Le rôle du thérapeute consiste seulement à vous accompagner sur ce chemin et de prêter son propre inconscient comme une aide. Il active des ressources inconscientes grâce à des suggestions et crée le contexte pour qu'un changement psychologique s'opère. Je vous donne la possibilité de faire le travail que vous ne pouvez pas faire tout seul.